L'Histoire d'Hollywood
Vous souhaitez découvrir les secrets bien gardés du prestigieux cinéma américain ?
Découvrir comment un lieu si paisible et à la nature luxuriante, est devenu l'épicentre des plus grandes réalisations mondiales, et qui a vu éclore les plus grandes stars du grand écran ?
Vous allez vous délecter de l'histoire d'Hollywood avec ses succès, ses échecs, et ses tragédies, avec au programme :
- la naissance et les débuts du cinéma à Hollywood
- les histoires, et anecdotes jamais révélées au sujet de certains des tournages les plus légendaires d'Hollywood
- les plus grandes villes américaines qui ont accueilli les plateaux de tournages des films US les plus mythiques.
Découvrons ensemble, sans plus attendre, cet exposé hors norme sur Hollywood, décrivant un pan important de la culture américaine.
Création d'Hollywood : au commencement il y avait, une terre promise et une étable...
À l'avènement du septième art, Hollywood®️ un quartier de Los Angeles aux États-Unis, ressemblait à un petit paradis. De vastes horizons vierges de toute construction et un air délicieusement parfumé d'oranger, d'eucalyptus et de jasmin, ce n'est donc pas pour rien que le terme d'Hollywood signifie "Bois-de-Houx", avec les termes : "holly", dont la traduction française est le « houx », et "wood", le « bois ».
Mais un beau jour de 1913, Cecil B. DeMille, de la compagnie Famous Players lasky (qui deviendra la Paramount®️}, débarque de New York avec son équipe, et c'est ainsi que naquit la création du cinéma made in USA.
Après avoir remonté une large avenue nommée Vine Street, le groupe s'arrête au « studio " : une grange tachée par la chute des fruits des arbres voisins. DeMille envoie illico un télégramme à sa compagne à New York :
"Demande autorisation louer étable dans un lieu nommé Hollywood pour 75 Dollars par mois."
La réponse ne se fait pas attendre :
" Autorisations location étable. ", et c'est ainsi que se déroula la naissance d'Hollywood.
C'est ainsi que DeMille put tourner Le Mari de l'Indienne (The Squaw Man), le premier long-métrage (muet) de l'histoire.
Voilà comment démarre la ruée vers la Terre promise de Hollywood.
Cinéastes et producteurs rappliquent, attirés par la douceur du climat (on tourne été comme hiver), le prix modique des terrains, la main-d'œuvre moins chère qu'à New York et la grande variété des paysages alentour.
Le génial D.W.Griffith réalise ici la toute première super production : Naissance d'une nation (1915), suivie d'lntolérance ( l916),pour laquelle il fait appel à .. 5000 figurants.
Le tournage durera 16 semaines et nécessitera 76 heures de pellicules pour un long-métrage d'une durée de plus de 3 h !
C'est aussi à Hollywood que l'un des tout premiers genres du cinéma muet voit le jour, la comédie burlesque, ou slapstick. Mack Sennett, son pionnier, tournera des centaines de ces courts-métrages corniques pour la Keystone dans des baraques minables.
Il lancera la carrière de nombreux acteurs comiques, dont Charlie Chaplin, qui invente son personnage de Charlot en fouillant dans la garde-robe de la Keystone.
Sa canne, sa moustache, son chapeau melon et sa démarche inimitable le propulse immédiatement en tête d'affiche. Un succès planétaire.
Embauché à 75 $ la semaine à ses débuts, Charlie Chaplin signera en 1917 le premier contrat de 1million de dollars enregistré dans les annales du cinéma.
L'histoire du cinéma américain : l'âge d'or des usines à rêves
Les 20's, 30 's et 40's représentent l'âge d'or du cinéma hollywoodien. Non seulement parce que la TV n'existe pas encore mais aussi parce qu'il souffle un vent de liberté et de divertissement dans une société en proie à ses doutes (la Première Guerre mondiale, la Prohibition, le krach boursier de 1929...)
Ainsi naquit le culte des stars.
Dans les années 1920, les fameuses roaring twenties (« Années folles »), une industrie du cinéma se constitue dont Hollywood® est l'épicentre.
Tout en conservant leurs bureaux à New York, les grandes maisons de production y montent de très grands studios : les dream factories (usines à rêves pour les plus grosses productions hollywoodiennes)
Hollywood® emploie alors près de 28000 personnes, dont 170 réalisateurs et 350 scénaristes qui fournissent 500 à 700 scénarios par an.
Cinq grandes " usines à rêves " (les Big Five Majors) dominent :
- la MGM (Metro Goldwyn Mayer), qui collectionnent les stars, fidèle à sa devise :
- "More stars than there are in heaven" ("Plus d'étoiles qu'il y en a dans le ciel"),
- la Paramount,
- la Warner Bros,
- la Twentieth Century Fox et
- la RKO (qui aura le génie de produire Citizen Kane).
Derrière les Big Five Majors suivent les little three :
- Columbia,
- United Artists et
- Universal.
Les 30's sont marquées par de grands réalisateurs comme Frank Capra (le génie des comédies qui font réfléchir), John Ford (le père des westerns), Howard Hawkes (initiateur du film noir). Puis les 40's ouvrent l'ère du film noir mais aussi des pin-up, ces glamour girls qui changent des beautés académiques d'avant-guerre :
- Rita Hayworth est surnommée "la star atomique" ;
- Bette Davis, "la garce" (!)
- Ava Gardner, "le plus bel animal du monde".
- Et bien sûr Marilyn Monroe, star hollywoodienne par excellence, "la Baby doll du 7ème art". À ce sujet, découvrez notre article connexe sur la biographie de Marilyn Monroe, les succès et les péripéties d'une des icônes du glamour planétaire.
Toutes ces vedettes "esclaves les mieux payées du monde", habitent Beverly Hills, à deux pas des studios. Côté réalisateurs, une pléiade de génies roule pour Hollywood : John Huston (Le Faucon maltais, la Nuit de l'iguane), Billy Wilder (Sunset Boulevard, Sept ans de réflexion), Joseph Mankiewicz et bien sûr Alfred Hitchcock, l'inventeur du thriller au cinéma.
Le lion de la Metro Goldwyn Mayer
C'est tout simplement parce que l'un des fondateurs, M. Mayer, avait un lion, Slats, comme animal de compagnie (pas vous ?) que celui-ci devint la mascotte des films de la MGM. Slats fut le représentant rugissant de la MGM de 1924 à 1928. Depuis quatre autres lions lui ont succédé aux différents génériques de la compagnie.
Hollywood et le rêve américain aujourd'hui
Hollywood® représente 90 % des personnes travaillant dans l'industrie du cinéma et des dépenses faites dans ce domaine aux États-Unis. Après avoir connu la crise après l'arrivée de la télé, les studios ont été sauvés grâce à leur réorientation partielle dans la production d'émissions télévisées ; les films ne représentent plus que 20% de leur chiffre d'affaires.
Mais la concurrence est là, notamment l'état de New York, la Géorgie et la Louisiane, qui multiplient les avantages fiscaux pour attirer les productions.
En 20 ans le nombre de tournages en Californie du Sud a diminué de plus de moitié !
Et si le chiffre d'affaires mondial augmente, les studios doivent faire face à de nouveaux concurrents : Netflix, Youtube, Amazon, car les maîtres de la Toile sont capables eux aussi de fabriquer des films grâce à des ressources financières très supérieures à celles des studios, sans oublier le géant chinois qui affleure déjà... Hollywood vit-elle la fin d'un rêve ?
L'histoire des stars américaines et les Oscars des films sur Hollywood
Sunset Boulevard, de Billy Wilder (1951) : la rencontre entre une grande actrice du cinéma muet (Gloria Swanson) et un scénariste raté, deux marginaux un peu paumés et oubliés des projecteurs.
La Comtesse aux pieds nus, de Joseph Mankiewicz (1954) : les amours malheureuses d'une star hollywoodienne au sommet de sa gloire (Ava Gardner) qui finira par s'abîmer dans la passion.
Une étoile est née, de George Cukor (1954) : la relation destructrice entre un acteur alcoolique et vieillissant avec une étoile montante d'Hollywood (Judy Garland).
La Rose Pourpre du Caire, de Woody Allen (1985) : dans les 30's face à la médiocrité de son existence, Claire se réfugie dans le cinéma et passe de l'autre côté de l'écran.
Barton Fink, de Joel et Ethan Cohen (1991) : dans les 40's les difficultés d'un auteur de théâtre à succès pour percer à Hollywood.
Mulholland Drive, de David Lynch (2001) : la quête identitaire tourmentée de Rita, une actrice qui perd la mémoire après un accident.
The Artist, de Michel Hazanavicius (2011) : en 1927, l'apparition du cinéma parlant sonne le glas du film muet et de la carrière de George Valentin (Jean Dujardin, multiprimé). Cocorico.
Maps to the Stars, de David Cronenberg (2014) : plutôt une nébuleuse de névroses, de l'insupportable enfant star à sa mère, actrice sur le déclin (Julianne Moore), en passant par le père, auteur célèbre et coach de stars.
Once Upon a Time in Hollywood, de Quentin Tarantino (2019) : 1969, Hollywood est en pleine mutation, Sharon Tate sera assassinée pendant l'été.
Les lieux de tournage des classiques US du cinéma
1. Boston
WILL HUNTING,
Gus Van Sant (1997)
La L Street Tavern existe bel et bien, au 658 E 8th St (South Boston).On peut y écluser des bières sur la table, criblée de souvenirs, de Ben Affleck et Matt Damon qui interprète un jeune marginal surdoué en maths.
2. Martha's Vineyard
LES DENTS DE LA MER,
Steven Spielberg (1975) Spielberg était quasi inconnu quand il réalisa ce film aujourd'hui culte. Au lieu de tourner les scènes du requin dans un bassin aux studios Universal®, il le fit en pleine mer sur l'île de Martha's Vineyard.
La petite station balnéaire d'Amity fut reconstituée à Edgartown. Les touristes s'amusent d'ailleurs toujours à sauter du pont sur Beach Road au sud d'Oak Bluffs, dans les eaux où le " grand blanc " apparaît pour la première fois à l'écran.
Si le film fut un énorme succès public, le tournage fut un fiasco : requins mécaniques sans cesse en panne ou bateau qui faillit couler avec les acteurs ... Un vrai film catastrophe !
3. New York
Rosemary's Baby,
Roman Polanski (1968)
L'immeuble Bramford où Mia Farrow emménage avec son mari pour avoir un bébé est en fait le Dakota Building (1 West 72nd St), fleuron gothique du quartier de l'Upper West Side. Un air de château hanté tout trouvé pour un film d'horreur. On ne compte plus les célébrités qui y ont vécu : Leonard Bernstein, Lauren Bacall et... John Lennon qui fut assassiné juste devant.
4 . New York
MANHATTAN,
Woody Allen (1979)
Entièrement tourné en décors naturels, extérieurs et intérieurs. La scène mythique qui illustra l'affiche du film, face au Queensboro Bridge, fut immortalisée dans le square de Sutton Place Park (au niveau de 58th St), au bord de l'East River. Avis aux amoureux, le banc de Diane Keaton et Woody Allen a été ajouté par la production ...
5. New York
QUAND HARRY RENCONTRE SALLY,
Rob Reiner (1989)
La grande scène de l'orgasme simulé par Meg Ryan a été tournée chez Katz's Delicatessen (205 E Houston St), l'immense cantoche plus que centenaire. Ceux qui veulent rejouer cette performance pourront s'asseoir à la table du film et commander le même sandwich au pastrami !
6. Staten Island New York
LE PARRAIN, (pour de plus amples renseignements sur ce long-métrage d'exception vous pouvez vous référer à ce site de référence).
Francis Ford Coppola (1972)
Propriété privée, la demeure de Vito Corleone (Marlon Brando dans un de ces longs-métrages considéré comme un de ces meilleurs films) est visible de l'extérieur à Staten Island (110 Longfellow, Ave).
La scène des funérailles du Parrain a été tournée dans Queens, au Calvary Cemetery, l'un des plus vieux cimetières des États-Unis. Quant à la scène de tête de cheval sanglante elle a été jouée à la Beverly House, une sublime villa de Beverly Hills (Los Angeles) qui accueillit le couple Kennedy en lune de miel.
7. Philadelphie
ROCKY,
John G. Avildsen (1976),
Au pied du grand escalier menant au Museum of Art se trouve une statue en bronze représentant Sylvester Stallone, les bras levés en signe de victoire. Réalisée pour le tournage de Rocky 3, offerte par l'acteur lui même, elle fut placée ici sous la pression du conseil municipal de la ville et malgré l'opposition des conservateurs.
Dans Rocky 3, Stallone gravit les 72 marches du musée en courant, pour s'entraîner. Nombreux sont ceux qui l'imitent aujourd'hui, le temps d'un selfie. Les inconditionnels réserveront un tour complet sur les traces du film : therockyfilmtour.net.
8. Washington DC
L'EXORCISTE,
William Friedkin (1973)
Ce film culte d'angoisse psychologique fut tourné de 1972 à 1973 à Georgetown, un quartier chic et historique de Washington. Les cinéphiles pourront y voir le fameux escalier (75 marches entre Prospect et M St, au niveau de 36th St), mortellement dévalé par le père Karras, possédé à son tour par le démon qui défigurait la fillette enfin exorcisée. Watch your steps !
9. Edgard
DJANGO UNCHAINED
Quentin Tarantino (2012)
La plantation du film se visite. Il s'agit de l'Evergreen Plantation qui appartient au Louisiana African American Heritage. 22 cases d'esclaves y ont été restaurées.
10. La Nouvelle-Orléans
UN TRAMWAY NOMMÉ DÉSIR,
Elia Kazan (1951)
Le tramway que Blanche DuBois (Vivien Leigh) emprunte au début du film pour aller chez sa sœur et rencontrer son charmant beau-frère (Marlon Brando un des plus grands noms du cinéma US, dans son T-shirt moulant) est toujours en circulation sur la ligne Saint-Charles. C'est le n° 922.
11. La Nouvelle-Orléans
L'ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON,
David Fincher (2008)
Dans le luxuriant quartier de Garden District, au 2707 Coliseum St (angle 4th St,) se dresse la maison dans lequel le héros évolue et revient ensuite. C'est Brad Pitt lui-même qui se chargea de convaincre les propriétaires de la louer pour le tournage, en insistant sur le fait que le film serait une bonne publicité pour la ville, plombée par la catastrophe de Katrina.
12. New Iberia
DANS LA BRUME ÉLECTRIQUE,
Bertrand Tavernier (2009)
L'exigence de Bertrand Tavernier était de rester fidèle aux lieux cités dans le livre de James Lee Burke. La petite ville de New lberia, au cœur du pays cajun y apparaît donc sous toutes les coutures. Un dépliant édité par l'office de tourisme recense les endroits fréquentés par l'inspecteur Dave Robicheaux (Tommy Lee Jones à l'écran), à commencer par sa cantine fétiche, Victor's Cafeteria.
13. Las Vegas
OCEAN'S ELEVEN,
Steven Soderbergh (2001)
Les braquages de casinos menés tambour battant par cette belle brochette de stars ont marqué les esprits. Le rôle d'Andy Garcia est directement inspiré par Steve Wynn, le fondateur de plusieurs casinos emblématiques de Vegas.
Dont le Bellagio où la production a filmé 5 semaines durant (une autorisation exceptionnelle dans un casino ! ). La suite Mirador a en revanche été reconstituée en studio.
14. Las Vegas
VERY BAD TRIP,
Todd Phillips (2009)
Le Caesar's Palace a servi de cadre à cette comédie déjantée qui relate les déboires d'un futur jeune marié parti à Vegas enterrer sa vie de garçon. Si on peut voir le lobby, la piscine et les couloirs de l'hôtel-casino, ne cherchez pas la chambre 2452 : elle fut créée en studio pour pouvoir la mettre à sac et y faire entrer un vrai tigre !
15. Hawaï
JURASSIC PARK,
Steven Spielberg (1993)
Si l'île sauvage du film a été reconstituée à l'écran avec des images tournées à différents endroits du monde, le lieu principal du tournage reste Hawaï.
Certains sites peuvent être survolés en hélico lors de Jurassic Tours, comme les :
- Hoopli Falls,
- la Hanapepe Valley, et
- les National Tropical Botanic Gardens.
Les scènes de fouilles archéologiques, elles, ont été mises en boîte dans le Montana.
16. Beverly Hills
PRETTY WOMAN,
Garry Marshall (1990)
"Pretty Woman, walking down the street"...
La rue de la chanson c'est Rodeo Drive à Beverly Hills. L'avenue la plus chère du monde ! Jetez un œil chez Boulmiche : Julia Roberts en est évincée comme une malpropre. Passez devant la façade du Beverly Wilshire, l'hôtel de Richard Gere (9500 Wilshire Blvd).
Et pour vous rejouer la scène de l'escargot traversant la salle de resto, réservez en amoureux la "table Pretty Woman" au Cicada (le Voltaire dans le film), au 617 S Olive St.
17. Californie
PSYCHOSE,
Alfred Hitchcock (1960)
Le Studio Tour permet d'apercevoir, au détour d'autres décors en carton-pâte, le vieux motel Bates et son panneau lumineux affichant "Vacancy"...
Juste derrière la maison du terrifiant Norman...
La scène culte de la douche a été tournée en studio, ici-même.
18. Los Angeles
MULHOLLAND DRIVE,
David Lynch (2001)
Rendue célèbre par le film, cette longue route sinueuse grimpant le long des collines de Hollywood pour terminer sa course sur une plage de Malibu est à parcourir en voiture. Idéal pour se replonger dans l'ambiance et revivre la première scène. Des belvédères ont été aménagés sur le parcours et, à la nuit tombée le panorama sur la ville toute illuminée est superbe.
19. Los Angeles
LA LA LAND,
Damien Chazelle (2016)
Pèlerinage spécial fans de La La Land
Clin d'œil euphorisant à l'âge d'or des comédies musicales et au cinéma tout entier, le film de Damien Chazelle est une ode à Los Angeles. L'occasion d'une grande balade dans la Cité des Anges.
Cathy's Corner et Griffith Observatory (Griffith Park)
C'est devant cet exceptionnel panorama à 360° que fut tournée la scène mythique où Ryan Gosling et Emma Stone se donnent leur premier rendez-vous amoureux. Ils esquissent un pas de danse romantique avant de s'envoler dans les étoiles du planétarium.
Toujours beaucoup de monde au coucher et à la nuit tombée...
Angels Flight Railway
Ce mini funiculaire historique (1901) peint en orange et noir a été immortalisé dans de nombreux films dont La La Land. Le circuit est minuscule : à peine une centaine de mètres pour grimper une petite colline de Downtown cernée par les gratte-ciel.
The Lighthouse Café (Hermosa Beach)
Dans ce bar emblématique (il existe depuis 1949), Ryan Gosling-Sebastian initie Emma Stone-Mia au jazz. La façade en brique éclairée par un néon vintage que l'on voit dans le film est celle de l'arrière, donnant sur le petit parking. Live music tous les soirs mais pour du jazz comme dans le film, c'est mercredi only.
20. Los Angeles
MILLION DOLLAR BABY,
Client Eastwood (2004)
Tourné presque entièrement à L.A. La maisonnette de Frankie Dunn, l'entraîneur de boxe de Hillary Swank, est au 5206 Argus Dr.
21. Los Angeles
THE BIG LEBOWSKI,
Joel et Ethan Coen (1998)
Le mythique bowling où Jeff Bridges passe son temps a tristement été démoli mais les fans reconnaitront l'extérieur de sa maisonnette au 609 Venezia Ave, à Venice.
Les scènes d'intérieur du manoir du Big Lebowski ont, elles, été filmées dans la Greystone Mansion, au 905 Loma Vista Dr, à Beverly Hills (ouverte au public).
22. Los Angeles
BLADE RUNNER,
Ridley Scott (1982)
Si ce film culte de science-fiction se situe dans un avenir dystopique, Los Angeles apparait à l'écran à travers différents lieux.
L'appartement de Deckard (Harrison Ford) est campé dans la Ennis House, une incroyable demeure construite en 1924 par le grand Franck Lloyd Wright, dans le quartier de Los Feliz (2655 Glendower Ave).
Un monument d'architecture aux airs de temple maya version béton. Autre bijou, le Bradbury Building (Historic Downtown), a aussi servi de décor. Tout comme la gare d'Union Station.
23. San Francisco
SUEURS FROIDES (VERTIGO),
Alfred Hitchcock (1958) San Francisco est omniprésente à l'écran ! De nombreuses scènes ont été tournées dans des lieux historiques :
- OId Fort Point,
- Golden Gate Bridge (la tentative de suicide de Kim Novak),
- musée du Palace of The Legion of Honor (le portrait de Carlotta),
- chambre 401 de l'hôtel Vertigo...
- Sans oublier la pittoresque mission espagnole de San Juan Bautista.
Les prises de vues dans l'escalier du clocher ont été réalisées sur une maquette pour accentuer la sensation de vertige ressentie par James Stewart.
24. San Francisco
MRS DOUBTFIRE,
Chris Columbus (1993)
On reconnaît parfaitement la maison tarabiscotée de Robin Williams déguisé en nounou, au 2640 Steiner St (angle Broadway), sur les hauteurs de Pacific Heights.
25. San Francisco
BULLITT,
Peter Yates (1968)
C'est dans les rues pentues de Russian Hill que fut tournée la fameuse course-poursuite devenue un classique du 7ème art américain.
Trois semaines furent nécessaires pour réaliser cette scène hallucinante qui dure à l'écran près de 10minutes. Steve McQueen, en grande forme, assura lui-même les cascades, au volant d'une Ford Mustang Fastback vert foncé lancée à près de 160km/h. Sans aucune contravention. Découvrez la vie trépidante du bad boy du cinéma américain, en découvrant notre biographie de Steve McQueen.
26. Bodega
LES OISEAUX, découvrez l'histoire et des informations inédites sur l'un des plus grands films d'Alfred Hitchcock.
Alfred Hitchcock (1963)
La maison dut être détruite car les inconditionnels d'Hitchcock venaient chaparder les pierres de la bâtisse. En revanche, on peut toujours voir de l'extérieur l'école attaquée par les oiseaux (la Potter Schoolhouse), au 17110 Bodega Lane.
Le tournage fut particulièrement traumatisant pour l'actrice Tippi Hedren. Le réalisateur avait le béguin pour elle mais ce n'était pas réciproque. Pour se venger, Hitchcock fut sans pitié dans les scènes d'attaque des oiseaux. D'où leur réalisme...
27. Salem
VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU,
Milos Forman (1975)
Milos Forman a passé un an à démarcher les hôpitaux psychiatriques à travers les États-Unis avant de convaincre un médecin d'accueillir le tournage pendant 3 mois. Il tenait à tourner cette histoire de fous dans un véritable asile. Seulement voilà, les psys n'ont pas les beaux rôles dans le film...
Cinéphile, le directeur du Oregon State Hospital fut le seul à donner son feu vert. Il eut même l'idée géniale de faire jouer ses patients comme figurants !
Certains internés étaient aussi affectés à des tâches techniques en rapport avec leur pathologie.
C'est ainsi qu'un pyromane se vit confier la responsabilité de bidons d'essence ! Un tournage de folie qui a marqué les esprits et restera dans les annales du 7ème art.
28. Mount Hood
SHINING,
Stanley Kubrick (1980)
Si l'hôtel est un personnage à part entière du film, il a été entièrement reconstitué en studio en Angleterre, tout comme le labyrinthe dans lequel Jack Nicholson poursuit son petit garçon à la fin.
La façade de l'historique Timberline Lodge du Mount Hood a servi de décor pour quelques scènes extérieures seulement donc inutile de demander la chambre 237 !
29. Devil's Tower National Monument, Wyoming
RENCONTRES DU 3è TYPE,
Steven Spielberg (1977)
Cet énorme bloc de granit volcanique, se détachant sur l'horizon plat, a inspiré moult légendes... et aussi Steven Spielberg.
François Truffaut y incarne un scientifique français.
Blockbuster hollywoodien vers Nouvelle Vague !
30. Dakota du Nord
FARGO,
Joel et Ethan Cohen (1996)
Pour mettre en scène cette histoire loufoque de règlement de compte familial, les frères Coen ont tourné chez eux, dans la neige du Minnesota, un état sinistre et coupé du monde l'hiver.
L'Amérique profonde, la vraie, celle qui leur ressemble si peu ! Une grande partie de l'action se déroule à Brainerd. On peut y voir l'effigie du bûcheron géant marquant l'entrée de la ville dont Frances Mcdormand est la shérif.
La commune de Fargo (dans le Dakota du Nord, elle) est devenue culte chez les fans du film, l'office du tourisme ayant hérité de la déchiqueteuse à bois originale signée par les deux réalisateurs.
Revivez des moments d'anthologie avec nos décorations américaines à l'effigie des stars d'Hollywood
Hollywood véhicule du rêve, de l'évasion et représente une industrie cinématographique d'envergure mondiale avec ses nombreux blockbusters, et son succès international jamais démenti.
Vous avez pu découvrir l'ascension des plus grands monstres sacrés du cinéma américain, avec des acteurs et actrices de renom, tels que Marlon Brando, Steve Mcqueen, Clint Eastwood, ou bien encore Marilyn Monroe.
Vibrez, vivez, et revivez ces moments inoubliables, en vous entourant de décorations américaines à l'effigie du 7ème art Made in USA, simplement en cliquant sur l'image ci-après :